POLITIQUE

Résultats des sénatoriales : une gouvernance sans contrepoids institutionnel pour UNIR confirmée

Le parti au pouvoir, Union pour la République (UNIR), consolide sa mainmise sur la scène politique togolaise à l’issue des élections sénatoriales du 15 février 2025. Avec 34 sièges sur les 41 en jeu, UNIR s’impose largement. L’opposition et les formations indépendantes se partagent les sept sièges restants. Selon la loi en vigueur, le Sénat togolais est composé de 61 membres, dont 20 sont nommés directement par le Président de la République. Etant lui-même à la tête du parti UNIR, Faure Gnassingbé pourra désigner des personnalités de son entourage. Ce qui lui permettra de contrôler les deux (02) chambres du parlement chargées de légiférer et de contrôler l’action du Gouvernement. Descente aux enfers pour l’opposition Cette large domination du parti présidentiel est le fruit d’un processus entamé depuis plusieurs années.

Prison civile de Lomé , un détenu politique serait décédé ?

Condamné le 03 février dernier avec dix-neuf (19) de ses co-accusés , Karrou Wawim ne survivra pas en prison. Le militant du PNP absent lors du jugement pour cause de maladie, serait décédé ce week-end dans sa cellule, selon ASVITO, une organisation de la société civile togolaise. Absent lors de son jugement par la Cour d’assises de Lomé le 03 février 2025, Karrou Wawim ne serait plus en vie. Selon les informations de l’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO), le détenu dit « politique » serait décédé dans le weekend écoulé dans sa cellule à la prison civile de Lomé . Il a été rapporté depuis le mois de janvier, qu’il souffrirait de graves complications hépatiques et gastriques. Ce qui a entraîné chez lui, de vomissements de

Sénatoriales au Togo : l’opposition entre boycott et participer , se fragilise davantage

Au Togo, la division entre les acteurs politiques de l’opposition est loin de finir. Les élections sénatoriales est la question qui vient fragiliser davantage les opposants au régime de Faure Gnassingbé. Les fidèles à la stratégie de boycott incarnés par une partie de l’ANC de Jean-Pierre Fabre, Brigitte Kafui Adjamagbo et Dodji Apevon. De l’autre côté, le camp hostile à la stratégie de boycott mené par Prof Wolou Komi du PSR, Aimé Gogué, le CAR , le MPDD ou encore le NID… Qu’on soit d’un camp ou d’un autre, l’opposition, cette question rend de plus en plus faible l’opposition et renforce le parti au pouvoir. Boycott : une vieille méthode infructueuse Longtemps, l’opposition togolaise a fait du boycott électoral une arme contre le régime en place, en estimant que les

14 militants du parti de Salifou Tikpi Atchadam condamnés à 10 ans de réclusion criminelle

Quatorze (14) militants de l’opposition ont été condamnés, lundi 3 janvier 2025 à Lomé, à 10 ans de réclusion criminelle. Fin 2018, ils avaient été arrêtés et placés sous mandat de dépôt après plusieurs jours passés au Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC). Devant la cour, les accusés ont nié en bloc les faits qui leur étaient reprochés. Arrêtés fin 2018 pour complot contre la sécurité intérieure de l’État, groupement de malfaiteurs et trouble aggravé à l’ordre public, 14 militants du Parti national panafricain (PNP) de Salifou Tikpi Atchadam vont passer dix (10) ans derrière les barreaux. C’est la peine prononcée à leur encontre, lundi 3 janvier dernier, par la cour d’assises de Lomé, à l’issue d’un long et éprouvant procès. Accusés d’avoir tenté de comploter contre la

14 militants de l’opposition devant la cour d’assises ce lundi, la démocratie togolaise à l’épreuve

La Cour d’Assises de Lomé ouvre le procès de 14 militants de l’opposition, arrêtés en 2018 lors d’une manifestation . Adam Latif, Aliagbo Marzouk, Alles Atti, Banavei Bala, Boukari Djobo, Fofana Nafiou, Issa Issifou, Issa Saliou, Karrou Wawime, Kondouafia Tchasama, Mohamed Soulémane, Yacoubou Bilali, Yaya Soulémane et Youssif Ali sont poursuivis pour troubles à l’ordre public et atteinte à la sûreté de l’État. Ce procès, qui se tient dans un climat politique déjà tendu, intervient alors que les principales formations de l’opposition ont boycotté l’élection sénatoriale en cours. La cour de justice de la CEDEAO saisie , avait ordonné leur libération et condamné l’Etat togolais à verser une somme de 30 millions f CFA. Hélas ! Depuis lors silence radio à Lomé. Le pouvoir semble balayer de revers de main

Elections sénatoriales : la CENI précise les critères d’accréditation pour l’observation nationale

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) rappelle au public les modalités d’accréditation des organisations nationales souhaitant observer le processus électoral des sénateurs prévu le 15 février 2025. Dans un communiqué signé par son président, Dago DABRE, la CENI insiste sur le caractère obligatoire de l’accréditation pour toute organisation désireuse de participer à l’observation électorale. L’accréditation est délivrée sur présentation des documents requis. Une fois obtenue, l’organisation doit transmettre à la CENI la liste nominative, les contacts et les photos d’identité de ses observateurs pour la confection des badges. Pour obtenir l’accréditation, l’organisation doit remplir plusieurs critères. Elle doit soumettre une demande formelle au Président de la CENI, précisant la durée de l’observation, les étapes concernées, les préfectures ciblées et le nombre d’observateurs à déployer. Elle doit fournir une copie de

Akatao Babarime prend officiellement le commandement: qui est le nouveau Directeur Général de la Police Nationale ?

Le nouveau Directeur Général de la police nationale, le Commissaire divisionnaire Akatao Babarime a pris fonction mardi 12 novembre 2024 à Lomé. La cérémonie de passation entre l’entrant et le sortant Yaovi Okpaoul, a été présidée par le Ministre de l’intérieur, Calixte Batossie Madjoulba. Engagement, discipline et esprit d’équipe Le nouveau patron de la police nationale fait de trois piliers, la réussite de son mandat. Il s’agit du travail d’équipe, engagement et la discipline. «Notre réussite repose sur notre capacité à travailler ensemble avec engagement, discipline et esprit d’équipe », a-t-il déclaré. Parcours de l’homme Issu de la promotion 2005 des Commissaires de Police nationale, Akatao Babarime est titulaire d’une maitrise en Droit, option Carrières Judiciaires (2005) à l’Université de Lomé, d’un master en sécurité intérieure à l’Université Jean MOULIN

Recul d’une démocratie déjà à l’agonie en Guinée, Assainissement ou Dictature ?  

C’est un nouveau coup dur pour la démocratie guinéenne. Le paysage politique de ce pays ouest-africain subit une énième équation énigme. Le 29 octobre dernier, la junte militaire au pouvoir a opéré un nettoyage du paysage politique. Mamady Doumbouya, promu au grade de Général d’armée, continue d’imposer des restrictions sévères aux formations politiques, affaiblissant une démocratie qui semblait déjà vaciller. Cette décision met en lumière un durcissement du régime en place et qui met en péril les principes fondamentaux de pluralisme dans la gestion de la cité. Sous la demande de l’homme fort de Conakry a, le ministère en charge de l’administration territoriale a procédé à une mission d’évaluation nationale des partis politiques. Les résultats de cette mission font froid au dos. 53 partis ont été purement et simplement dissous,

Donald Trump en route pour un second mandat à la Maison Blanche

Le Républicain Donald Trump semble en bonne voie pour un deuxième passage à la Maison Blanche. L’ex Président américain a obtenu 267 grands électeurs sur les 270, selon les résultats de l’élection présidentielle déroulée mardi. Les électeurs américains se sont rendus aux urnes le mardi 5 novembre pour élire leur 47e Président. Quelques heures après la fermeture des votes, les premiers résultats donnent Donald Trump vainqueur avec 267 grands électeurs. Il dépasse son adversaire démocrate Kamala Harris, qui a récolté 214 voix. Avant même l’annonce officielle des résultats finaux, le milliardaire américain s’est proclamé 47e Président des Etats-Unis, une déclaration qui a provoqué des réactions variées. De nombreux dirigeants internationaux, dont le Président français Emmanuel Macron, ont déjà adressé leurs félicitations à Trump pour cette victoire. Le monde entier observe

TOGO : dates des prochaines élections municipales connues !

Dans le but d’élire de nouveaux responsables au sein des exécutifs communaux, en remplacement de plusieurs maires et adjoints décédés ces derniers mois, le ministère en charge de l’administration territoriale a annoncé l’organisation des élections municipales du 22 au 31 octobre 2024. Ces élections se dérouleront dans 11 communes, en conformité avec la loi sur la décentralisation. Les communes concernées incluent : Golfe 2, Golfe 5, Golfe 6, Avé 2, Kloto 3, Kpélé 1, Sotouboua 2, Doufelgou 3, Tone 1, Dankpen 3 et Kpendjal Ouest 1. Durant cette période, les votes seront effectués par le conseil municipal, selon un suffrage indirect, et se tiendront en présence des préfets ainsi que des autorités responsables des collectivités locales. Il est important de rappeler que les actuels maires et conseillers municipaux ont été