POLITIQUE

Togo : les ministres délégués exclus du Conseil des ministres

Au Togo, les ministres Délégués ne pourront plus assister au conseil des ministres. Ceux-ci rendront directement compte à leurs ministres de tutelle qui à leur tour vont rendre compte au Président du Conseil, Faure Gnassingbé. Des responsabilités recentrées autour des ministres pleins C’est un vent de réorganisation qui souffle au sommet de l’exécutif togolais. Désormais, les ministres délégués ne participeront plus aux réunions du Conseil des ministres. Cette décision marque un recentrage du pouvoir décisionnel autour des ministres titulaires, à qui ils devront désormais rendre compte directement. Selon des sources proches de l’exécutif , cette mesure vise à clarifier la hiérarchie et à renforcer la responsabilité ministérielle. Les ministres délégués seront placés sous l’autorité stricte de leurs ministres titulaires, avec qui ils devront collaborer étroitement dans l’exécution des missions gouvernementales.

Togo : Kodjo Sévon-Tépé Adedze n’est plus le Président de l’Institution

Kodjo Sévon-Tépé Adedze n’est plus le président de l’Assemblée nationale du Togo. L’institution créatrice des lois n’a plus de dirigeant depuis le 8 octobre dernier, date à laquelle son premier responsable a été admis au gouvernement en tant que ministre de l’Urbanisme et de la Réforme foncière, un poste qui était déjà le sien avant d’être élu à la tête de la première chambre du Parlement. Nommé ministre en charge de l’Urbanisme mercredi dans le premier Gouvernement à l’ère de la Cinquième République, le natif de Zio laisse le perchoir vacant. Pour parer  à ce manque, l’Assemblée Nationale va procéder à l’élection d’un nouveau Président très prochainement, en remplacement de Kodjo Adedze. Il retourne au ministère en charge de l’Urbanisme qu’il occupait auparavant. L’ancien Commissaire général de l’Office Togolais des

Togo / Gouvernement : une nomination polémique, l’histoire va se répéter ?

Non pas pour son profil ou son parcours, mais pour la réaction immédiate et tranchée de son parti politique. La nomination de Moni Martine Sankarédja au gouvernement fait défaut d’onction de son parti politique. L’alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), sa formation, se désolidarise et désapprouve son entrée au gouvernement. Pour cause, la formation dirigée par Aimé Gogué Tchabouré indique dans un communiqué qu’elle n’a « été ni de près ni de loin associée à cette nomination ». L’état-major du parti se dit surpris et exprime sa désapprobation dans un communiqué rendu public jeudi 9 octobre 2025, 24 heures après la sortie de l’équipe gouvernementale. Pas de consultation, pas de rapprochement avec les cadres du parti, pour, dénonce Aimé Gogué, une quelconque entrée d’une des siennes au gouvernement.

Togo : le premier gouvernement de la Cinquième République dévoilé

La fumée blanche est enfin sortie ce mercredi 8 octobre 2025. Le Togo connaît désormais la composition du tout premier gouvernement de la Cinquième République. C’est le Ministre, secrétaire général du Gouvernement, Stanislas Bamouni Baba, qui a procédé à la lecture du décret Présidentiel portant nomination des membres du nouveau Gouvernement. Des anciennes figures reconduites avec quelques nouvelles qui font leur apparition. Cette nouvelle liée à la formation du premier Gouvernement de l’ère cinquième République , vient de tomber . Des anciennes figures reconduites Parmi les figures clés reconduites, on retrouve Gilbert Bawara au ministère des Relations avec le Parlement et les Institutions, Cina Lawson à l’Efficacité du service public et à la Transformation numérique, ou encore le Professeur Robert Dussey aux Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine

Togo/crise politique: le M66 entre amateurisme et diplomatie ?

Le Mouvement citoyen M66, en collaboration avec des organisations de la société civile et la diaspora togolaise, lance un appel à la communauté internationale pour une intervention décisive face à ce qu’il appelle « aggravation de la crise politique et des droits humains » au Togo. Dans un mémorandum exhaustif, publié lundi 22 septembre 2025, ce mouvement composé d’activistes et de blogueurs dénonce l’« affaiblissement systématique de la démocratie », les « violations généralisées des droits humains et l’imposition unilatérale d’une nouvelle constitution destinée à perpétuer le pouvoir du régime de Faure Gnassingbé ». Le mémorandum souligne que la marche du Togo vers une démocratie authentique a été « constamment entravée » par un régime solidement ancré. L’adoption, le 19 avril 2024, d’une nouvelle constitution « sans consultation populaire et

Togo : des vagues d’arrestation pèsent sur plusieurs personnalités, Aamron déjà dans les mailles de la police

Après l’arrestation de l’ancienne ministre des Armées, Marguerite Essossimna Gnakadé, et de son fils il y a moins de 72 heures, c’est au tour du rappeur contestataire. Aamron de nouveau dans les mains de la police judiciaire. L’artiste a été arrêté ce matin du vendredi 19 septembre à son domicile. Narcisse Essowè Tchalla dit Aamron est interpellé et conduit à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Devenu critique en vers le pouvoir de Lomé , le rappeur a déjà été interpellé et gardé à l’hôpital psychiatrique de Zébé  puis relâché. Cependant, il continue de s’en prendre au pouvoir de Faure Gnassingbé. Une vague d’arrestations en téléchargement D’après les sources bien renseignées, plusieurs autres personnalités issues de différents secteurs d’activité seraient dans les collimateurs de la justice. Ces potentielles

Gnakadè maintenue à garde à vue, un soulèvement empêché

Un soulèvement populaire évité de justesse dans la nuit du mercredi à jeudi. Des patrouilles mixtes des forces de l’ordre et de défenses auraient empêché les populations de Tokoin et environs de sortir dans les rues pour réclamer la libération de Marguerite Essozimna Gnakadè. L’ancienne ministre des armées arrêtée à son domicile dans la journée de mercredi serait toujours gardée à vue à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), selon des sources bien renseignées. Les informations selon lesquelles elle serait ramenée et mise en résidence surveillée serait fausse. Les hommes en uniformes perçus à son domicile sis à Tokoin dans la tard dans la nuit de mercredi mèneraient plutôt une seconde opération de perquisition. Pour le moment Lomé baigne dans son ambiance habituelle. Une affaire pleine de rebondissements

Togo:Margueritte Gnakadè en grand danger

Le domicile de Margueritte Gnakadè, ancienne ministre togolaise de la Défense, a été pris d’assaut par des éléments de la police tôt ce mercredi matin à Lomé. Selon les témoins, les forces de l’ordre auraient pris d’assaut la résidence de Margueritte Gnakadè, sans qu’aucune communication officielle ne soit faite sur la nature exacte de l’opération. Difficile, pour l’heure, de dire s’il s’agit d’un simple assiègement visant à restreindre ses mouvements ou d’une véritable interpellation. Ancienne figure du gouvernement, Margueritte Essozimna Gnakadè s’est récemment illustrée par des prises de position critiques à l’égard du pouvoir en place. Une posture qui pourrait attiré la colère des pontes du régime. La présence des forces de sécurité autour de son domicile alimente déjà de nombreuses interrogations et suscite des réactions dans l’opinion, dans un

Renvoie de l’élection des maires aux calendes grecques:un report de trop ?

Les élections municipales prévues initialement les 3, 4 et 5 septembre, puis reprogrammées aux 17, 18 et 19 septembre 2025, viennent à nouveau d’être reportées sine die. Ces reports successifs, sans explications officielles, suscitent incompréhension et colère au sein de l’opinion publique. Dans ses communiqués, le ministère de l’Administration territoriale s’est contenté d’annoncer le report, sans avancer le moindre motif. Un silence qui alimente interrogations et suspicions sur les véritables raisons de ces décisions. Pendant ce temps, les mairies restent aux mains des équipes sortantes, certaines accusées de mauvaise gestion, de détournements de fonds et de pratiques de prédation. Dans ce contexte, chaque jour de retard serait une opportunité supplémentaire pour les sortants de consolider leur pouvoir et de continuer les abus. La crise institutionnelle s’aggrave dans un contexte déjà

Côte d’Ivoire : des réactions controversées après l’annonce de la liste définitive des candidatures par le Conseil constitutionnel

La décision du Conseil constitutionnel ivoirien relative à la validation des candidatures pour la prochaine élection présidentielle suscite de vives réactions dans la classe politique. Entre accusations d’« anticonstitutionnalité », dénonciations d’« incohérences » et marques de satisfaction, le verdict de l’institution divise profondément. Certains candidats retenus comme Simone Ehivet Gbagbo se félicitent et parlent de victoire d’étape. Pour Tidjane Thiam, leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA), les Ivoiriens se retrouvent face à « un véritable plébiscite organisé du président sortant, pour un quatrième mandat anticonstitutionnel ». Une position partagée par le Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI), dont le président exécutif, Sébastien Dano Djédjé, se dit « déçu » par une décision qu’il juge « pleine de contradictions ». «J’attendais que le juge

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Togo:Margueritte Gnakadè en grand danger

Le domicile de Margueritte Gnakadè, ancienne ministre togolaise de la Défense, a été pris d’assaut par des éléments de la police tôt ce mercredi matin

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