POLITIQUE

Togo/crise politique: le M66 entre amateurisme et diplomatie ?

Le Mouvement citoyen M66, en collaboration avec des organisations de la société civile et la diaspora togolaise, lance un appel à la communauté internationale pour une intervention décisive face à ce qu’il appelle « aggravation de la crise politique et des droits humains » au Togo. Dans un mémorandum exhaustif, publié lundi 22 septembre 2025, ce mouvement composé d’activistes et de blogueurs dénonce l’« affaiblissement systématique de la démocratie », les « violations généralisées des droits humains et l’imposition unilatérale d’une nouvelle constitution destinée à perpétuer le pouvoir du régime de Faure Gnassingbé ». Le mémorandum souligne que la marche du Togo vers une démocratie authentique a été « constamment entravée » par un régime solidement ancré. L’adoption, le 19 avril 2024, d’une nouvelle constitution « sans consultation populaire et

Togo : des vagues d’arrestation pèsent sur plusieurs personnalités, Aamron déjà dans les mailles de la police

Après l’arrestation de l’ancienne ministre des Armées, Marguerite Essossimna Gnakadé, et de son fils il y a moins de 72 heures, c’est au tour du rappeur contestataire. Aamron de nouveau dans les mains de la police judiciaire. L’artiste a été arrêté ce matin du vendredi 19 septembre à son domicile. Narcisse Essowè Tchalla dit Aamron est interpellé et conduit à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Devenu critique en vers le pouvoir de Lomé , le rappeur a déjà été interpellé et gardé à l’hôpital psychiatrique de Zébé  puis relâché. Cependant, il continue de s’en prendre au pouvoir de Faure Gnassingbé. Une vague d’arrestations en téléchargement D’après les sources bien renseignées, plusieurs autres personnalités issues de différents secteurs d’activité seraient dans les collimateurs de la justice. Ces potentielles

Gnakadè maintenue à garde à vue, un soulèvement empêché

Un soulèvement populaire évité de justesse dans la nuit du mercredi à jeudi. Des patrouilles mixtes des forces de l’ordre et de défenses auraient empêché les populations de Tokoin et environs de sortir dans les rues pour réclamer la libération de Marguerite Essozimna Gnakadè. L’ancienne ministre des armées arrêtée à son domicile dans la journée de mercredi serait toujours gardée à vue à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), selon des sources bien renseignées. Les informations selon lesquelles elle serait ramenée et mise en résidence surveillée serait fausse. Les hommes en uniformes perçus à son domicile sis à Tokoin dans la tard dans la nuit de mercredi mèneraient plutôt une seconde opération de perquisition. Pour le moment Lomé baigne dans son ambiance habituelle. Une affaire pleine de rebondissements

Togo:Margueritte Gnakadè en grand danger

Le domicile de Margueritte Gnakadè, ancienne ministre togolaise de la Défense, a été pris d’assaut par des éléments de la police tôt ce mercredi matin à Lomé. Selon les témoins, les forces de l’ordre auraient pris d’assaut la résidence de Margueritte Gnakadè, sans qu’aucune communication officielle ne soit faite sur la nature exacte de l’opération. Difficile, pour l’heure, de dire s’il s’agit d’un simple assiègement visant à restreindre ses mouvements ou d’une véritable interpellation. Ancienne figure du gouvernement, Margueritte Essozimna Gnakadè s’est récemment illustrée par des prises de position critiques à l’égard du pouvoir en place. Une posture qui pourrait attiré la colère des pontes du régime. La présence des forces de sécurité autour de son domicile alimente déjà de nombreuses interrogations et suscite des réactions dans l’opinion, dans un

Renvoie de l’élection des maires aux calendes grecques:un report de trop ?

Les élections municipales prévues initialement les 3, 4 et 5 septembre, puis reprogrammées aux 17, 18 et 19 septembre 2025, viennent à nouveau d’être reportées sine die. Ces reports successifs, sans explications officielles, suscitent incompréhension et colère au sein de l’opinion publique. Dans ses communiqués, le ministère de l’Administration territoriale s’est contenté d’annoncer le report, sans avancer le moindre motif. Un silence qui alimente interrogations et suspicions sur les véritables raisons de ces décisions. Pendant ce temps, les mairies restent aux mains des équipes sortantes, certaines accusées de mauvaise gestion, de détournements de fonds et de pratiques de prédation. Dans ce contexte, chaque jour de retard serait une opportunité supplémentaire pour les sortants de consolider leur pouvoir et de continuer les abus. La crise institutionnelle s’aggrave dans un contexte déjà

Côte d’Ivoire : des réactions controversées après l’annonce de la liste définitive des candidatures par le Conseil constitutionnel

La décision du Conseil constitutionnel ivoirien relative à la validation des candidatures pour la prochaine élection présidentielle suscite de vives réactions dans la classe politique. Entre accusations d’« anticonstitutionnalité », dénonciations d’« incohérences » et marques de satisfaction, le verdict de l’institution divise profondément. Certains candidats retenus comme Simone Ehivet Gbagbo se félicitent et parlent de victoire d’étape. Pour Tidjane Thiam, leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA), les Ivoiriens se retrouvent face à « un véritable plébiscite organisé du président sortant, pour un quatrième mandat anticonstitutionnel ». Une position partagée par le Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI), dont le président exécutif, Sébastien Dano Djédjé, se dit « déçu » par une décision qu’il juge « pleine de contradictions ». «J’attendais que le juge

8 décembre, la bonne date pour le 9ᵉ Congrès Panafricain à Lomé ?

Programmées, reportées, puis attendues avec impatience, les dates du 9ᵉ Congrès Panafricain sont enfin fixées. L’événement, initialement prévu l’an dernier, se tiendra finalement du 8 au 12 décembre 2025 à Lomé, a annoncé le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey. Placé sous le thème « Le renouveau du panafricanisme et le rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales », le Congrès ambitionne de rassembler Africains du continent, diaspora et afrodescendants autour d’une réflexion commune sur l’avenir du panafricanisme et de l’Afrique dans la gouvernance mondiale. « Le Congrès de Lomé sera le lieu de la réaffirmation de la valeur du panafricanisme pour assurer une continuité historique au mouvement, de la réaffirmation de l’unité et de la solidarité entre l’Afrique, sa diaspora et les personnes d’ascendance africaine, de

Présidentielle en Côte d’Ivoire : les candidatures de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam rejetées

Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam connaissent leur sort quant à leur participation à la présidentielle d’octobre prochain. La cour Constitutionnelle de Côte d’Ivoire a invalidé samedi leur candidature et ne seront pas en course pour l’élection du Président de Côte d’Ivoire. Simone Ehivet quant à elle, sera belle et bien de la partie. En Côte d’Ivoire, la liste définitive des candidats pour l’élection d’octobre 2025 est connue. Sans surprise, Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam sont écartés de la course. Après examen, elle retient cinq (05) candidatures sur une cinquantaine. Les autres sont rejetés pour non conformité des pièces, erreurs administratives ou encore défaut de parrainages. Alassane Ouattara Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix, (RHDP), Lagou Adjoua Henriette du Groupement des Partenaires Politiques pour la Paix, (GP-PAIX), Don-Mello

Togo : le tout premier gouvernement à l’ère du régime parlementaire connu ?

Impatients depuis près de trois (03) mois, les Togolais pourraient enfin découvrir la première équipe gouvernementale. Selon des indiscrétions, le premier gouvernement de l’ère du régime parlementaire pourrait être dévoilé courant ce mois de septembre 2025. La nomination, ce mercredi, par décret, de Stanislas Baba au poste de Secrétaire général du Gouvernement, vient renforcer ce soupçon. L’absence d’un gouvernement suscite des questions, des critiques et des inquiétudes depuis quelques mois. Les ministres en place dont les fonctions et attributions ont été mises fin avec la démission de l’équipe précédente coiffée par Tomegah Dogbe, ne disposent plus de la totalité de leurs pouvoirs pour bien faire fonctionner le pays. Et les affaires courantes sont expédiées par les secrétaires généraux et les Directeurs de cabinet. La mis en place d’une équipe dirigeante

Secrétariat Général du Gouvernement : Trimua out, Baba in

Christian Trimua passe le témoin à Stanislas Baba à la tête du secrétariat général du Gouvernement. La cérémonie de passation des charges s’est déroulée ce vendredi au siège de l’institution à Lomé et intervient 24 heures après sa nomination par le Président du Conseil. Stanislas Bamouni Baba prend officiellement ses fonctions de Ministre Secrétaire Général du Gouvernement. La cérémonie s’est déroulée entre lui et le sortant, Christian Eninam Trimua. « J’ai répondu à un appel au service de l’Etat, à l’engagement pour notre République et au devoir de construire notre pays. Je fonderai mon travail au quotidien sur l’écoute, la rigueur, le travail collectif, la recherche de l’excellence et des résultats », a-t-il fait savoir à l’issue de la cérémonie. Premier Secrétaire Général de la cinquième République, il assurera la

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Togo:Margueritte Gnakadè en grand danger

Le domicile de Margueritte Gnakadè, ancienne ministre togolaise de la Défense, a été pris d’assaut par des éléments de la police tôt ce mercredi matin

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