mars 3, 2025

Evacuation forcée des occupants illégaux de l’hôtel de la paix, et enfin la reconnaissance ?

Entre opération de déguerpissement et reconstruction, quel avenir pour l’hôtel de la paix, symbole du tourisme togolais ? Les Togolais espèrent voir renaître cet établissement qui faisait leur fierté. Cet somptueux hôtel d’un cadre architectural hors pair, est devenu une plaque tournante de trafics illicites , de travail de sexe, de dépotoir et un refuge pour les dealers et les sans abris. Le samedi 1er mars 2025, la police a effectué une opération de déguerpissement dans l’enceinte de l’hôtel. Des occupants illégaux ont été contraints à vider les lieux par les forces de l’ordre et de sécurité. Si la chasse des occupants illégaux marque une étape importante, elle ne suffit pas à répondre aux attentes d’une population qui aspire à la réhabilitation de ce joyau du patrimoine national. Cette mesure

OTR/les marchandises en transit à partir du bureau de Kétao-Kémérida soumis au paiement de la redevance statistique à compter de ce 1er mars 2025

Les marchandises introduites sur le territoire douanier togolais sous le régime de transit (IM8) par le Port Autonome de Lomé bénéficient seules, d’une exonération de la Redevance Statistique (RS) à partir de ce samedi 1er mars 2025. La précision est faite par le Commissaire Général de l’Office Togolais des Recettes (OTR) à l’endroit de l’ensemble des opérateurs économiques via communiqué. A compter du 1er mars 2025, les marchandises en transit entrant sur le territoire national par le bureau de Kétao-Kémérida (TG522) seront soumises au paiement de cette redevance, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur. L’invitation est lancée par le Commissaire Général à tous les acteurs concernés. Philippe Kokou TCHODIE les exhorte à prendre les dispositions nécessaires pour assurer l’application effective de cette mesure en comptant sur la collaboration de chacun

Entrepreneuriat au Togo : une croissance fulgurante, mais une survie incertaine

Le Togo connaît une véritable explosion entrepreneuriale ces derniers temps . Chaque année, des milliers d’entreprises voient le jour. Ce qui traduit l’engouement des Togolais, notamment des jeunes, pour l’auto-emploi et l’innovation. En 2024 par exemple , 14 919 nouvelles entreprises ont été enregistrées, dont 12 371 créées par des Togolais. Un chiffre impressionnant qui témoigne d’un dynamisme économique en apparence florissant. Cependant, derrière ces statistiques encourageantes, une réalité plus préoccupante se dessine : la majorité de ces entreprises ne survivent pas au-delà de quelques mois ou années . Entre difficultés structurelles, manque d’accompagnement et pression fiscale, les jeunes entrepreneurs peinent à maintenir leur activité à flot. Un entrepreneuriat étouffé Si la création d’entreprise semble accessible avec certaines réformes telles que la création en ligne ou encore la réduction du

Togo/Plage : entre réorganisation et inquiétudes sociales et économiques, de la nécessité de trouver une alternative

A la plage de Lomé, portion située dans la commune Golfe 1, l’incertitude demeure, et les jours sont comptés pour les entrepreneurs qui risquent de voir disparaître leurs activités. La mairie de Bè (commune Golfe 1) menace de procéder à une évacuation forcée des lieux au-delà du 15 mars prochain. Quelles alternatives pour sauver l’emploi et l’économie ? Sur la plage de Lomé dans la commune de Golfe 1, les restaurateurs, tenanciers de bars et artisans sont sous la menace d’un déguerpissement imminent. La mairie de Golfe 1 leur a donné jusqu’au 15 mars 2025 pour quitter les lieux sous peine d’une évacuation forcée. Cette décision, prise dans un souci d’assainissement et d’organisation de cet espace public, provoque néanmoins de vives inquiétudes chez les acteurs économiques de la zone. Nous