Depuis l’avènement de la pandémie de COVID-19, le Togo se retrouve au cœur de crises économiques externes, principalement en raison de l’inflation mondiale, de sa dépendance aux importations, de la situation socio-politique locale et de la rareté des produits, entraînant une augmentation des coûts de transport.
Par ailleurs, l’instabilité économique dans la sous-région ouest-africaine, marquée par les fluctuations du prix du pétrole, la volatilité des devises locales par rapport aux monnaies fortes et les tensions politiques dans certains pays voisins, a également contribué à la hausse du coût de la vie chère au Togo.
À l’intérieur du pays, le changement climatique, le manque d’infrastructures modernes et les pratiques agricoles obsolètes ont rendu le secteur agricole, qui emploie une grande partie de la population, moins productif.
Pour remédier à ce fléau et soulager la population, le gouvernement togolais a mis en place des subventions sur certains produits de première nécessité afin de freiner l’inflation. De plus, il s’engage dans des réformes structurelles pour améliorer la résilience économique du pays à long terme.
Moïse AKAKPO