Le consentement libre à l’impôt et taxes , levier essentiel de la mobilisation optimale des ressources de l’Etat, porte ses fruits. Ce procédé de l’Office Togolais des Recettes (OTR) baptisé le « Civisme Fiscal » amène les contribuables et opérateurs économiques à une adhésion libre au payement de leurs impôts et taxes.
Cette année, l’Office n’a pas dérogé à ce principe. Il a entreprit une campagne de vulgarisation de la Loi de Finances, exercice 2025 en mars dernier, sur toute l’étendue du territoire national. L’opération s’est achevée le 28 mars à Atakpamé. Cette étape a marqué la fin d’une série d’échanges constructifs à travers le pays. De Dapaong à Atakpamé, en passant par Kara et Sokodé, chaque étape de la tournée a constitué une occasion précieuse pour informer les citoyens et les acteurs économiques sur les réformes fiscales et douanières en vigueur.
Les discussions ont permis d’aborder les impacts concrets des réformes fiscales et douanières sur les entreprises et les citoyens. Le public, fortement mobilisé et engagé, a manifesté un intérêt marqué pour une meilleure compréhension du système fiscal.
« Tout au long de cette campagne, l’implication active des participants et la richesse des échanges ont témoigné d’une volonté collective de s’approprier les nouvelles mesures pour une application plus efficace et équitable de la fiscalité », a fait savoir l’Office Togolais des Recettes.
Faire mieux que 2024
En 2024, l’Office Togolais des Recettes (OTR) a mobilisé 1098 milliards FCFA. Ce qui représente plus de 98 % des objectifs qui lui sont assignés dans la loi de finances rectificative qui sont 1113 milliards FCFA. Pour 2025, l’administration fiscale ambitionne la mobilisation de 1208,3 milliards FCFA. Une contribution au budget de l’Etat avec une augmentation de 8% par rapport à 2024, conformément au cahier de charge du Gouvernement.
Il faut rappeler que l’un des moyens de mobilisation de l’Office Togolais des Recettes, est le civisme fiscal avec la sensibilisation des contribuables et des acteurs économiques. Il est basé sur un consentement libre à l’impôt et taxes.
El bicho