L’Article 49 du Livre des Procédures Fiscales (LPF) impose aux sociétés et autres entités assujetties à l’impôt sur les sociétés de respecter une obligation déclarative stricte concernant leur résultat fiscal. Cette obligation s’étend également à certaines entités non lucratives et à celles bénéficiant d’un régime fiscal dérogatoire. Le respect des obligations fixées par l’Article cet article met les entreprises à l’abri des sanctions fiscales. En cas de difficulté, elles peuvent recourir à la déclaration provisoire et procéder à la régularisation dans les trois mois.
Délais de déclaration du résultat fiscal
Les entreprises doivent transmettre leur déclaration fiscale avant le 30 avril de chaque année pour les sociétés et entités classiques soumises à l’impôt sur les sociétés, en prenant en compte l’exercice comptable clôturé le 31 décembre de l’année précédente.
Le 31 mai pour les sociétés d’assurances et de réassurances.
Cette déclaration doit être effectuée à l’aide d’un imprimé conforme au modèle prescrit par l’Administration fiscale. La possibilité est offerte aux entreprises de faire une déclaration provisoire en cas d’impossibilité de déclaration exacte. Dans certains cas exceptionnels où l’entreprise ne peut déterminer avec exactitude son bénéfice imposable dans les délais impartis, une déclaration provisoire peut être déposée. Cette dernière doit obligatoirement être régularisée dans un délai de trois mois après la date limite initiale de dépôt. A défaut de régularisation dans ce délai, l’entreprise s’expose aux sanctions prévues à l’Article 113 du LPF, qui sanctionnent le défaut de déclaration dans les délais.
Un champ d’application élargi
L’obligation de déclaration ne concerne pas uniquement les sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés. Ainsi, sont également concernées, les entités à but non lucratif qui tiennent une comptabilité selon le système normal. Les entités qui bénéficient d’un régime fiscal dérogatoire doivent également respecter ces échéances.
Sanctions en cas de non-respect des délais
Le non-respect des délais de déclaration expose les contribuables aux sanctions fiscales prévues pour défaut de déclaration. Ces sanctions peuvent inclure des pénalités financières, des majorations d’impôt et d’éventuelles poursuites pour fraude fiscale en cas de manquement grave.
El bicho