Depuis plus de deux ans pour certains et plus de quatre pour d’autres, les Togolais expriment leur frustration face à des concours de la fonction publique non proclamés. Ces événements, devenus monnaie courante, soulèvent des questions sur la transparence et l’intégrité du système de recrutement au Togo.
Le 26 février 2022, un concours de recrutement général de la fonction publique a attiré des milliers de jeunes. Ceux-ci ont investis temps et argent dans l’espoir d’un avenir meilleur, sauf qu’ils n’ont jamais été fixés sur leur sort.
Des résultats pris en otage
Le Ministre de la Fonction Publique, Gilbert Bawara, semble avoir pris les résultats en otage. Interpellé par le Parlement, il y a plusieurs mois, il a fourni des réponses peu convaincantes et, malgré ses promesses de proclamation, les résultats se font toujours attendre.
La jeunesse dans l’embarra
Un autre exemple flagrant est le concours de recrutement au ministère de l’Économie et des Finances, organisé le 26 mars 2020. Ce concours est également resté sans suite, le Ministre a affirmé que les résultats de ce concours ne sera pas annoncés. Il a toutefois promis que les candidats pourraient passer d’autres concours sans avoir à régler de nouveaux frais. Cette promesse, tout comme celle concernant le premier concours, est restée sans effet.
Peu convaincant dans ses explications, le Ministre Bawara par sa seule volonté, semble sceller l’avenir de la jeunesse de tout une nation .
Cette situation désespérante, qui semble devenir une norme sous la direction de Bawara, plonge la jeunesse togolaise dans un profond embarras. Tandis que certains cherchent des solutions à l’étranger, d’autres, acculés par le désespoir, sont poussés à des choix tragiques.
Faure Gnassingbé interpellé
Des parents et des jeunes interpellent le premier citoyens des togolais, le Président Faure Gnassingbé sur cet état de fait qui n’honore pas la République. Ils se demandent jusqu’où ira cette situation avant que des mesures ne soient prises pour restaurer la confiance des citoyens dans les institutions étatiques. La jeunesse togolaise mérite des réponses claires et des actions concrètes vis-à-vis de cette situation qui s’apparente comme une escroquerie étatique.
El bicho