La Désillusion était encore au rendez-vous le week-end dernier lors de la deuxième manche du deuxième tour des préliminaires des compétitions africaines, les clubs togolais ont encore une fois déçu. Cette piètre performance relance le débat autour de la nécessité de professionnaliser le championnat D1 Lonato.
Les récentes éliminations des clubs togolais en coupes continentales soulèvent de vives inquiétudes sur le niveau du championnat D1 Lonato et la nécessité de sa professionnalisation. Chaque année, des meilleurs clubs togolais se font surclassés dans les compétitions africaines. La dernière désillusion qui repose les débats , sont celles d’Asko de Kara et de l’ASCK, les deux (02) meilleurs clubs togolais sur les cinq dernières années.
Triste fin de parcours pour les deux (02) clubs représentants du Togo sur la scène africaine. Asko de Kara et ASCK ont fait respectivement leurs adieux à la Ligue des Champions Africaine et à la coupe de la Confédération Africaine de Football.
Asko impuissant à la maison
Au stade de Kégué à Lomé, l’ASKO, champion en titre du Togo, a subi un revers. Décevant face à Djoliba AC du Mali, les jaunes et noirs n’ont pas su capitaliser les occasions à leur actif, à la première partie soldée par un triste nul (0-0). C’est aussi grace à l’indulgence des visiteurs qui ont raté un pénalty.
C’est en deuxième mi-temps que Djoliba va trouver la faille à la 89e minute, scellant ainsi le sort d’ASKO avec un score cumulé de 0-2, une issue qui fait peser une ombre sur son statut de champion national.
ASCK rattrapé et dépassé
Parallèlement, l’ASCK, après une victoire prometteuse de 2-1 au match aller contre l’ASEC Mimosas de Côte d’Ivoire, a complètement échoué lors du match retour en s’inclinant 0-2 à Abidjan. Avec un score cumulé de 2-3, les Chauffeurs de la Kozah quittent également la compétition, illustrant un manque de constance.
La problématique du niveau du championnat national
Ces résultats soulignent une triste réalité qu’est le vrai niveau du championnat national D1 Lonato. Les clubs togolais peinent chaque année à rivaliser sur la scène continentale . La désillusion actuelle remet en question non seulement la compétitivité des équipes mais aussi la qualité du championnat national et sa professionnalisation.
Pour sortir de cette spirale, il est impératif d’investir dans la formation des joueurs sur la catégorie des jeunes, d’améliorer les infrastructures et de renforcer la gestion des clubs. La professionnalisation du championnat D1 Lonato pourrait être la clé pour offrir aux clubs togolais les bases nécessaires pour espérer un meilleur avenir sur la scène africaine. Les récents échecs devraient donc servir de leçons pour une réflexion profonde et des actions concrètes.
El bicho