Les nouvelles réformes peuvent se faire à l’Assemblée Nationale. C’est en tout cas ce qu’a affirmé Germain Pouli, directeur de publication de l’hebdomadaire « Togo Réveil » et analyste politique, ce lundi 17 juillet sur une radio de la place au cours d’une émission.
Pour lui, la position d’une classe politique togolaise selon laquelle toutes les reformes doivent être opérées dans le cadre de l’Accord Politique Global (APG) signé en août 2006 serait erronée.
« L’APG a prévu la mise en place de certaines institutions démocratiques et mécanismes telles la CVJR (Commission Vérité Justice et Réconciliation), une Assemblée Nationale démocratiquement élue, auxquels il incombe de conduire l’ensemble des réformes… A ce jour le Togo dispose de ces institutions. Je ne vois pas pourquoi les réformes ne peuvent pas être conduites par l’Assemblée Nationale. », a déclaré en substance le directeur de publication.
Ce raisonnement tient-il la route ? La réflexion mérite d’être approfondie et la question reste posée même s’il n’est pas sûr qu’une frange de la classe politique pense le contraire.
Toutes ces interrogations et positions interviennent dans un contexte où la loi portant création des communes du Togo vient d’être votée au Parlement, et où la question de la relecture du code électoral et celle de la mise en place d’une Commission Electorale Nationale Indépendante technique braquent toutes les parties.
(photo, Germain Pouli en studio)
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