Une maladie gynécologique évolutive, souvent méconnue

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SANTÉ/L’ENDOMÉTRIOSE :

L’endométriose est une infection gynécologique fréquente et complexe. Elle perturbe non seulement le bien-être physique mais en plus, peut avoir des conséquences psychologiques et peser sérieusement sur la relation avec le partenaire.

Quand et comment se manifestent ses troubles ?

Ils se manifestent pendant les règles, au moment de l’ovulation, au niveau intestinal pendant les règles, lors des mictions, pendant ou après les rapports sexuels, dans la région sacrée, sous la forme d’une lombalgie profonde, lors de l’insertion d’un tampon.

Quelles en sont les causes ?

Elle est due à la présence et au développement en dehors de l’utérus de nodules faits du même tissu que l’endomètre qui est le tissu qui tapisse la paroi interne de l’utérus. Ces nodules ou implants se logent derrière le col utérin ou entre vessie et utérus. Ils peuvent être superficiels (implants plats sur le péritoine), ou former des kystes ovariens. Ils forment parfois des lésions qu’on appelle“ profondes“ et qui se cachent sous le péritoine. Cette maladie présente donc diverses formes.

Quel diagnostic pour quel traitement ?

Quatre étapes essentielles du diagnostic : l’entretien détaillé (« anamnèse ») avec un médecin, l’examen gynécologique (palpation et inspection soigneuse du vagin et du col utérin à l’aide d’une loupe), les procédés d’imagerie tels que échographie ou IRM (tomographie par résonance magnétique), la laparoscopie (intervention réalisée sous anesthésie et qui exige deux à trois petites incisions cutanées dans le nombril et en divers endroits du bas-ventre) pour confirmer formellement le diagnostic et éventuellement retirer en même temps les foyers d’endométriose.

De la même manière que l’endométriose se manifeste diversement d’une femme à une autre, aussi les possibilités de traitement sont très variées. Entre autres, l’emploi de médicaments pour lutter contre les symptômes -essentiellement les douleurs-, l’ablation chirurgicale des foyers d’endométriose ou traitement hormonal ciblé.

Pour chaque femme atteinte, il existe une solution individuelle au problème. Il faut adapter cas par cas la forme de traitement et l’association éventuelle de divers traitements, selon la situation de la patiente. Il est important que l’entretien avec le médecin soit complet et apporte tous les éclaircissements nécessaires, de façon à pouvoir choisir un traitement spécifique, pour ne pas dire sur mesure.

On estime que 10 à 15% des femmes en âge de procréer et près de la moitié des femmes infertiles en sont atteintes. Nul ne sait jusque là, pourquoi une endométriose apparaît. Le risque est augmenté quand les règles durent longtemps ou les cycles sont raccourcis. Cependant, existe-t-il aussi des facteurs génétiques et des toxiques de l’environnement, comme par exemple, la dioxine qui prédisposent à l’endométriose. Sur ce, une consultation précoce permettrait de diagnostiquer le mal et de le traiter correctement. Rappelons que la méthode la plus fiable pour le diagnostic de l’endométriose est la laparoscopie.

Achille

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