Les mouvements d’humeur des élèves se sont faits voir à travers tout le pays cette semaine. En effet , ceci fait suite à une grève des enseignants entamée depuis le premier jour de la rentrée par un collectif de 4 syndicats d’enseignant qui réclament une amélioration de leurs conditions de vie.
Depuis la semaine dernière le mouvement s’est accentué avec des prélèvements constatés sur les salaires des enseignants grévistes. Ce qui a fait monter d’un cran la détermination de ces personnes qui se sacrifient pour le meilleur de la nation. C’est ainsi que les élèves très remontés et dépassés , ont manifesté partout pour réclamer le retour des enseignants et par ricochet , la reprise des cours.
Il faut tout de même rappeler que ces revendications ne datent pas d’aujourd’hui et étaient sur la table et du ministre de la fonction publique et de son collègue de l’enseignement primaire et secondaire , qui ont préféré régler cela par des invectives sur les medias et des correspondances sur fond d’intimidation.
Au demeurant , nous nous interrogeons sur la réelle intention de ce gouvernement et son chef qui n’ont aucune volonté d’apporter des solutions aux nombreux problèmes de ce peuple qui croupit sous le poids de la misère.
Faut-il le rappeler , aujourd’hui la seule et vraie feuille de route de cette bande de pilleurs qui règnent sans partage sur le pays est de faire les réformes constitutionnelles et institutionnelles , organiser les élections locales et rendre le pouvoir. C’est à cela que le peuple appelle ce jeune dictateur et sa clique.
Un tour dans la sous-région et pratiquement Afrique montre un nombre impressionnant de pays qui ont fait de l’alternance une réalité . Le récent ce fut le cas de la Gambie où le Président Yaya Jammeh était la curiosité et cité en exemple. Aujourd’hui , Faure Gnassingbé est de plus en plus esseulé et doit choisir une sortie honorable comme ce fut le cas en Gambie la semaine dernière. Faure doit vaincre ou disparaitre.
Aux dernières nouvelles , le gouvernement aurait engagé des discussions avec les syndicats.
Nous y reviendrons.
Bienvenu