Les cotonculteurs en colère suspendent leur collaboration avec la NSCT

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La crise s’aggrave dans le secteur cotonnier togolais. Les relations entre les producteurs de l’or blanc et la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) continuent de se détériorées.

La Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton (FNGPC-COOP CA) annonce la suspension provisoire de toute collaboration avec la société majoritairement détenue par le groupe OLAM, rapportent nos confrères de rural.infos.tg

Les producteurs de l’or blanc, regroupés au sein de la Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton (FNGPC-COOP CA), dénoncent la gestion qu’ils qualifient de « calamiteuse » du groupe singapourien OLAM, actionnaire majoritaire de la NSCT avec 51 % des parts. Exaspérés, ils ont adressé un mémorandum au ministre de l’Agriculture, Antoine Lekpa Gbegbeni, pour lui faire part de leur décision.

Un conflit qui s’enlise

Le différend entre les cotonculteurs togolais et la NSCT ne date pas d’hier. Déjà en 2024, les producteurs avaient soulevé la mauvaise gouvernance d’OLAM et réclamé son retrait de la gestion de la filière coton. Parmi les nombreux griefs soulevés, figuraient entre autres, l’abus de pouvoir, montages financiers douteux et rapatriement illicite de fonds de la NSCT.

Pour tenter d’apaiser la situation , un comité tripartite composé des représentants des producteurs, la NSCT et l’Etat avait été mis en place. Cependant, selon des sources , ce comité n’a jamais fonctionné. Aucune réunion tenue jusqu’à présent.

OLAM dans la tourmente

Annoncé comme le sauveur du secteur qui traversait des moment difficile, le groupe OLAM ne parvient pas à gagné son pari, selon le jugement porté par les producteurs de coton.

En 2020, OLAM était devenu actionnaire majoritaire de la NSCT avec environ 10 milliards FCFA auxquels s’ajoutaient 12 milliards FCFA pour renforcer le fonds de roulement. L’Etat togolais a quant à lui, détient 24 % des parts, tandis que les producteurs en détiennent 25 %.

Malgré ces investissements, la gestion d’OLAM est de plus en plus contestée par les cotonculteurs, qui dénoncent une mauvaise gestion.

 

 

 

 

 

 

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