Les importateurs de poissons et de volailles sont de nouveau contraint à l’achat d’un quota de 10 % de produits locaux avant toute commande ou importation. Le Ministère des Ressources Halieutiques, Animales et de la Réglementation de la Transhumance a pris un arrêté en ce sens. L’arrêté fixe un quota minimum d’achat de poissons, de viande de volaille et de produits dérivés locaux pour toute demande d’autorisation d’importation des mêmes produits surgelés. Si cette mesure avait été imposée par l’inter-profession en 2021 au temps fort de la crise qui a secoué le secteur.
Un quota obligatoire pour soutenir la production locale
Conformément à l’Arrêté N° 0014/2025/MRHART.CAB, toute entreprise qui souhaite importer du poisson, de la viande de volaille ou des produits dérivés devra désormais acheter une quantité minimale de ces produits auprès des producteurs locaux. Ce quota est fixé à 10 % de la quantité totale visée par la demande d’importation.
Cette mesure vise à renforcer l’économie locale en encourageant la consommation des produits nationaux et en soutenant les filières piscicole et avicole togolaises.
En principe, il y a rien de nouveau sous le soleil puisque, le chef de l’État est allé plus loin en 2021 en sibventionnant les produits en souffrance dans les abattoirs des producteurs locaux.
Un dispositif de contrôle renforcé
L’arrêté prévoit que les reçus d’achat des produits locaux devront être contresignés par les présidents des conseils interprofessionnels des filières concernées et annexés aux demandes d’autorisation d’importation. En cas de non-respect de cette obligation, les contrevenants s’exposeront à des sanctions conformément aux textes en vigueur.
Une application immédiate
Il est mentionné dans cet arrêté signé par le Ministre d’Etat, Général Damehame YARK, qu’il prend effet dès sa publication au Journal Officiel de la République Togolaise.
Cette initiative marque une avancée significative dans la régulation du marché des produits halieutiques et avicoles, tout en garantissant un meilleur équilibre entre importations et production locale.
Rappelons que cette lutte contre l’importation anarchique a été toujours sabotée par les acteurs qui arrivent à corrompre facilement les agents publics chargés de l’application de cette norme, mieux l’ancien directeur de l’élevage et de la pêche Dr Batawui fut un grand importateur ce qui rendait plus compliqué la lutte. Aujourd’hui, nous osons croire que la détermination du ministre et de son équipe, auréolée du nouveau directeur de l’élevage et de la pêche boosteront la lutte.
Nous y reviendrons !